Voici, en images, les conditions de vie des animaux dans une perrera espagnole (chenil/fourrière) :

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Le Gouvernement Espagnol prend part active dans ce mauvais traitement des chiens de chasse en faisant entretenir les «perreras» (places pour tuer les chiens), où les chiens abandonnés sont «gardés» jusqu’à leur mise à mort. En général cela dure entre 10 et 14 jours jusqu’à leur mort! Quand on trouve un lévrier blessé, l’animal n’est nullement soigné, il n’y aura jamais un vétérinaire qui s’en occuperait et rien n’est fait pour soulager les souffrances des chiens, car les employés des «perreras» (pour la plupart mal payés) ne croient pas qu’un chien de chasse pourrait être adopté ! Il est très bien possible qu’un lévrier avec une fracture ouverte reste sans soins et doit souffrir les pires douleurs pendant les 14 jours qui précèdent sa mise à mort!

En Espagne, les chiens errants, chiens que les propriétaires ne veulent pas ou plus sont emmenés dans une TUERIE. Les chiens atterrissant dans ces TUERIES n’ont pas ou très peu de chances d’en ressortir. Mis dans des chambres à gaz ou brulés on s’en débarrasse.

Imaginez-vous que vous rentrez dans un grand entrepôt qui ressemble à un de ces entrepôts ou l’on stocke des pièces de rechanges de voitures ou des légumes. Le plafond est très haut, très sombre, et il y a du béton du sol jusqu’au plafond. Ce n’est pas l’endroit ou des animaux devraient vivre et surtout pas des animaux abandonnés, stressé, battus, qui cherchent désespérément un peu d’amour et une maison chaude et accueillante. C’est exactement dans cet endroit que les vies de ses animaux se terminent. Des chiens amenés ici par la protection des animaux OFFICIELLE d’Espagne. Ils rentrent dans cet enfer terrible. Et il n’y en a que quelques uns qui en sortent vivants.

Dans les boxes ou enclos il n’y a pas de couvertures, les chiens ne sont pas soignés, on ne les caresses jamais, on ne les promène jamais.

Mais le plus grand crime est que personne ne ce soucie de leur santé. Pas de vétérinaire, pas de médicaments. Rien ! Si un chien tombe malade, ils tombent tous malades.

On entasse les boxes dans lesquels les chiens se trouvent l’un à côté de l’autre et ils les nettoient au Karcher. Vous sentez l’odeur des excréments des animaux qui leur attaquent la fourrure, les poils et le nez. Vous voyez le désespoir dans leur yeux, par ce qu’ils savent – même si leur vie en rue était dur a vivre – c’est cent fois plus grave de se retrouver ici et encore pire quand on les amène à l’intérieur du bâtiment.

Leur espérance de vie s’éteint, et ci il n’y a pas quelqu’un qui les sort de là bien vite il n’y a plus d’espoir, ni de pitié. Que du gaz !

Il y a des chiens marqués par la maladie, et ceux qui ont un chip qui attendent que leur maître viennent les sauver en dernière minute. Les propriétaires, qui ne savent pas que leur chien qu’ils cherchent toujours va mourir de la façon la plus cruelle. Car les gens qui amènent ces chiens ici le font pour l’argent. Le reste ne les intéresse pas. Tant que les rues d’Espagne soient propres, qu’il n’y a pas d’animaux errants, ils reçoivent leur argent.

A l’arrière du bâtiment se trouve une pièce qu’une personne de bon cœur ne voudra jamais franchir. C’est la que se trouvent les grand enclos métalliques avec des murs solides pour qu’on ne voie pas les chiens. Ils reflètent la terreur. Ces enclos sont la fin. Les prisons desquelles on ne s’échappe plus. Les chambres à gaz. Les chiens le savent ! Et nous le savons aussi !

Le malheur des Galgos c’est qu’ils ne valent rien mais rapportent beaucoup: le secteur de la chasse en Espagne génère 4.808 millions d’euros, emploie 225.000 personnes et génère 1,5 millions de salaires et ce juste pour la saison de chasse, une situation qui justifie que chaque année quelques 50.000 Galgos meurent de manière atroce !

Mais il faut aussi pouvoir regarder l’horreur en face, pour se rendre compte que nous menons ce combat contre la barbarie pour une bonne raison. seule la vision de l’horreur peut vraiment amener une prise de conscience. Alors à chacun de savoir si il faut fermer les yeux pour juste s’éviter de la douleur ; les images horribles sont lot commun dans les actualités, dans les films… alors ouvrons les yeux, c’est le monde dans lequel nous vivons.